Envoyer son enfant en colonie ne s’improvise pas ! Voici quelques
conseils pour faciliter les préparatifs et faire en sorte que le séjour
se déroule sans fausse note.
Photos, programme : Donnez-lui du concret
Quand on n’a jamais dormi dans un dortoir avec cinq autres petits, jamais baroudé sac à dos en chantant « Un kilomètre à pied », jamais laissé maman le cœur serré sur un quai de gare, comment se figurer ce qui nous attend? Même le moins anxieux des enfants a besoin qu’on lui explique ce qu’il va faire dans son « séjour aventure ».
Photos, programme : Donnez-lui du concret
Quand on n’a jamais dormi dans un dortoir avec cinq autres petits, jamais baroudé sac à dos en chantant « Un kilomètre à pied », jamais laissé maman le cœur serré sur un quai de gare, comment se figurer ce qui nous attend? Même le moins anxieux des enfants a besoin qu’on lui explique ce qu’il va faire dans son « séjour aventure ».
Tentez une « nuit chez le copain » avant
Beaucoup d’enfants
sont ravis de leur première journée en colonie, et s’effondrent au
moment de se coucher parce que la perte de repères devient angoissante à
la nuit tombée… Si votre enfant n’a jamais dormi ailleurs que chez vous
ou chez ses grands-parents (autrement dit, dans un environnement
familier), c’est peut-être le moment d’accéder à son vœu le plus cher :
passer la nuit chez le copain Théo avant son départ en colo. Non
seulement il sera plutôt fier de vivre ce rite initiatique, mais cela
aura aussi la vertu de vous rassurer, vous : même si votre enfant
glousse et chuchote une partie de la nuit et vous revient titubant, vous
verrez qu’il est parfaitement capable de « découcher ».
Associez l’enfant à la préparation de la valise
Plutôt
que d’en faire une corvée expédiée la veille du départ, faites son sac
avec lui, tranquillement. Etiquetage, pliage… faites vous aider et
faites en un jeu, quitte à glisser avec lui des petits clins d’œil
affectueux dans les poches! Laissez-le aussi choisir quelques vêtements,
même s’ils ne collent pas vraiment avec le trousseau demandé : plus
votre petit sera associé aux préparatifs, plus il aura de repères une
fois loin de vous, plus il sera responsable de ses affaires. Ce n’est
d’ailleurs pas le moment de le sevrer des objets qui le rassurent : le
doudou (même en lambeaux) ou le bout de chiffon préféré doivent être du
voyage. Pratiquement tous les enfants du dortoir auront un lapin borgne
et pelé sur leurs oreillers.
Envoyez une carte avant le départ
Autant il vaut
mieux ne pas téléphoner tous les jours à votre enfant quand il sera
parti (c’est d’ailleurs interdit dans la plupart des centres), autant
vous pouvez lui envoyer des messages écrits (lettres ou courriels) que
les adultes sur place lui liront s’il est trop petit, ou qu’il
déchiffrera avec félicité s’il sait lire. Ne faites pas trop long et
surtout pas mélodramatique (pas de « tu nous manques énormément »,
évidemment!). N’oubliez pas que tous les autres enfants auront leur
petite carte et que rien n’est plus triste qu’un petit qui attend en
vain tous les jours son courrier. D’ailleurs, et c’est une astuce
recommandée par beaucoup de psys, vous pouvez lui adresser une carte
postale avant son départ pour qu’il la trouve en arrivant. Cela adoucira
joyeusement le début de la grande aventure.
Ne soyez pas en retard le jour J
Rien
de pire qu’un départ en colo qui se fait dans l’énervement et les cris
parce qu’on n’a pas prévu assez de temps pour se rendre à la gare.
N’arrivez pas non plus trop en avance… Du départ en colo, le moment le
plus dur est souvent celui où tous les gamins se regardent en chien de
faïence, avec leur valise au pied et les parents qui piétinent en
attendant les bisous d’au revoir. L’émotion et l’appréhension peuvent
être très oppressantes : plus vous-même serez calme et confiant, plus il
grimpera sereinement dans le bus ou le train. Plus que d’attentions, de
préparatifs et de questionnements, votre enfant a surtout besoin de
sentir que vous êtes heureux pour lui!
Bonne vacances !
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