Dernièrement j’ai lu un bel article dans Marie claire. Un article très touchant qui parlait d’être mère ou plus exactement de ces femmes qui le sont mais qui ne se sentent pas mère, qui n’y arrivent pas. Avant d’être moi-même maman j’aurais pensé basiquement mais comment c’est possible, parce qu’une maman c’est aimant, ça n’est qu’amour et fierté, chamallow et roudoudous, love & proud (pour nos lectrices outre-atlantique).
Et en fait non, il existe des femmes, parfois honteuses, qui à l’arrivée de ce petit bébé se sentent avant tout démunies, alors même que ce petit était désiré, attendu, elles perdent les pédales, parfois même quand il s’agit du second enfant, elles ont perdu toute confiance en elle. Il n’est pas là question du fameux baby blues souvent passager, c’est bien plus complexe, plus insidieux, plus profond. On sentait dans les témoignages que ces femmes étaient comme paralysées par la peur de mal faire et de faire mal, par une culpabilité étouffante ravivée par les questions et la non compréhension de l'entourage proche.
Même si j'ai pris conscience que ce mal existait je me suis demandée ce que je pouvais faire si j'étais confrontée à cette situation, naïvement je tenterais d'être à l’écoute, d'être encore plus sensible aux petits signes, essayer d'aller au-delà de la gêne d’en parler.
Et puis je me suis dit que j’avais eu une bien belle chance d’éprouver instantanément un amour inconditionnel (sauf celui d’être sage et d’avoir une admiration sans borne pour sa mère) pour mon tout petit, mon chaton, ma petite paupiette.
J'avoue que même si je me sentais prête et que j'attendais ma chérinette depuis des années, que j'ai très bien vécu ma grossesse et mon accouchement, mon amour pour elle a grandit et c'est décuplé avec le temps !
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